La légitimité : Comprendre et dépasser les doutes du début de parcours
Se lancer dans une reconversion vers les métiers du bien-être et devenir thérapeute holistique ou praticienne en lithothérapie, c’est souvent répondre à un appel intérieur profond.
Mais dès les premiers pas, une question revient souvent :
“Suis-je vraiment faite pour ça ?” Se pose donc le problème de la légitimité.
Ces doutes sont normaux. Ils ne sont pas là pour vous arrêter, mais pour vous inviter à cheminer en conscience, avec clarté et lucidité.
Dans cet article, je vous propose de les explorer ensemble : comprendre pourquoi ils apparaissent, comment les dépasser, et en quoi une formation sérieuse et éthique peut faire toute la différence dans votre transformation professionnelle.
Une vocation du cœur, et une vraie responsabilité
Se former à la thérapie holistique et en lithothérapie ne consiste pas simplement à apprendre des techniques. C’est un cheminement intérieur, une mutation identitaire.
Accompagner d’autres femmes sur leur parcours de guérison, de transformation ou de mieux-être demande :
De la présence,
De l’écoute juste,
De la clarté émotionnelle,
Et surtout, une posture professionnelle alignée.
Et cela ne s’improvise pas. C’est tout à fait sain de ressentir des doutes lorsqu’on réalise l’impact que ce nouveau métier peut avoir — sur les autres, et sur soi-même.
Les doutes les plus fréquents au début du parcours
Voici quelques pensées que j’entends très souvent chez mes stagiaires en début de formation quand ils doutent de leur légitimité :
“Je ne suis pas légitime, je n’ai pas assez d’expérience.”
“Et si je n’étais pas capable de porter les émotions des autres ?”
“Je suis trop sensible, est-ce que je vais tenir émotionnellement ?”
“Je ressens beaucoup de choses… mais est-ce que c’est de l’intuition ou de l’imagination ?”
“J’ai peur de ne pas être à la hauteur.”
Ces doutes sont naturels, et ils sont même utiles s’ils sont pris comme des signaux d’exigence et non comme des freins.
Hypersensibilité : un frein ou une force dans les métiers du bien-être ?
La majorité des femmes que j’accompagne dans mes formations sont hypersensibles. Elles ressentent tout… très fort. Elles captent les ambiances, les émotions, les douleurs, parfois même les pensées.
Cette sensibilité, bien canalisée et formée, devient une boussole d’accompagnement puissante et n’a pas à vous faire douter de votre légitimité ni de votre capacité à accompagner. Mais sans cadre, sans conscience, sans protection… elle peut aussi devenir une source d’épuisement émotionnel.
C’est pourquoi je propose dans mes parcours une approche complète qui allie :
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Le travail sur le savoir-être du thérapeute ;
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La lithothérapie pour vous ancrer et vous protéger énergétiquement ;
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L’énergétique vibratoire pour gérer les flux subtils ;
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Et une vraie réflexion sur votre posture professionnelle et vos limites.
Se former pour bâtir sa légitimité intérieure
Le manque de confiance vient souvent d’un manque de structure.
Quand on ressent beaucoup, mais qu’on ne sait pas comment canaliser, encadrer, ni quoi faire de ce qu’on perçoit, on se sent vite perdu(e).
Une formation sérieuse et certifiée, fondée sur l’éthique, la pratique et la connaissance de soi, permet :
D’apprendre à gérer ses propres émotions pour ne pas se laisser submerger ;
De connaître ses limites professionnelles et de savoir quand déléguer ou orienter ;
D’apprendre à structurer une séance ;
D’acquérir une vraie confiance en soi basée sur la compétence, et non sur la comparaison aux autres.
On ne devient pas thérapeute en un jour… Pourtant on le devient
Vous n’avez pas besoin d’être parfaite pour commencer.
Vous avez simplement besoin d’être en chemin.
La thérapeute holistique, la praticienne en bien-être, la lithothérapeute que vous rêvez d’incarner, existe déjà en germe à l’intérieur de vous.
Votre rôle, c’est de lui donner un cadre, une structure, des outils et une éthique.
Et cela s’apprend. Pas à pas.
En conclusion : vos doutes sont le signe que vous prenez ce métier au sérieux
Si vous doutez, c’est que vous vous posez les bonnes questions.
Celles que toute praticienne engagée devrait se poser avant d’accompagner les autres.
Le plus grand risque ne vient pas de celles qui doutent, mais de celles qui ne se posent aucune question.
